Il y avait eu les bruits de courses, ses pas doux sur la pelouses.
Les murmures des autres, les branches qui craquent, les lumières qui s'allument, au loin.
Les cris ensuite, les jurons, les pierres qui s'agrippent aux pieds.
Les coups de feu. Une, ou deux volées.

Et puis Douleur.
Douleur qui transfigure un monde d'Obscurité. Douleur qui effleure à peine, en fait.
Les objets n'ont pas d'âme, et cet espèce de gamin n'était ni plus ni moins qu'un outil.
Qui s'effondra sur le sol de pierres sans un cri.


...
Il ouvrit les yeux. Regarda à droite, à gauche.
"Impossible."
Tâtonna son torse, remarqua bien le sang séché, à la fois sur ses vêtements et là, par terre; les impacts de balles dans sa peau, ou du moins, dans ses vêtements. De véritables lambeaux, désormais.
Mais la douleur, elle, n'était nulle part. Rien, pas la moindre séquelle, à peine un souvenir.
"Qu'est-ce.... qui se passe, ici?"

Perdu, confus, surpris. Il ne savait où il était, ni pourquoi et comment il s'était réveillé, mais... le jeune homme, se sentait étrangement bien. Enfin, ce n'est pas le mot approprié ici. Disons plutôt qu'il se sentait étrangement vide. Plus que d'habitude, encore. Comme si sa manière de voir les chose s'était encore d'avantage détachée du monde.
Mais ce n'était pas le bon moment. Tout ça n'était pas logique. N'était-il pas censé être mort? En général, lorsqu'on se fait tirer dessus, on s'en sort pas vraiment bien... alors, pourquoi? Comment?
Ces pensées tournaient en boucle s'en s'arrêter, mais Nil se releva. L'expérience de l'habitude permet d'agir plus rapidement. D'abord, se repérer. Devant, un bâtiment haut. Autour, un grand parc. Une propriété privée? Sans doute, oui. Il valait mieux pour lui ne pas rester ici et s'éloigner. Au plus vite.
Parce que, de manière générale, lorsqu'on voit un mare de sang sec sur sa terrasse, on s'inquiète.

Micka souriait doucement en lisant ses dossiers. Il avait passé la soirée en compagnie de sa famille au complete et avait reussi a passé le reste de la nuit dans les bras de sa femme. Il souria encore en se souvenant du visage tranquille qu'aborder sa femme lorsqu'il avait quitter la piece.

Mais bientot son sourire disparut pour faire place a un visage serieux et surtout dépassé. Depuis que le lycée avait changer de dimension il avait du travail par dessus la tete. Pas qu'il s'en plaigner après tout c'était son choix, travailler pour sa famille. Il se leva et marcha dans la piece, evitant toutes les pille de papiers. Il prit un dossier au hasard et commença a le lire tranquillement.

Un nouvelle eleve, un galdar... Ses nouveau eleve de cette dimension. Son lycee etait retourné avec eux.

Il en était a son cinquieme dossier quand son tigre leva la tete et commença a "grogner"

- Sam ?

Mickael l'observa un moment avant de comprendre, il ressenti a son tour, un nouvel arrivant était la. Il soupira pour la forme et prit un nouveau dossier. Il attrapa son manteau et ouvrit un placart pour prendre des affaire propre et sortit du bureau avec Sam.

Les couloir étaient vide en cette matinée. Normal l'aube se levait a peine, il caressa la tete de son meilleur ami et sorti du batiment pour se diriger vers le portail. Il avait l'habitude de se genre de chose. Depuis un moment il avait installé un sort au apparence très compliqué mais qui en réalité très simple, il demandé juste beaucoup de force. Il ressentait tout nouveau arrivant au lycée. Il en profita pour s'allumé une cigarette.

Le portail fut enfin en vue. Et avec une grande forme noir. Il prit une nouvelle bouffer et s'avança encore. Maintenant il pouvait distingué l'autre. Un jeune homme, vetut de haillons et couvert de sang, il soupira. Heureusement qu'il avait des vêtements. Le garçon avait une sorte de casquette, et un long manteau noir, sa peau était pale et ses yeux sombre.

-Bienvenu mon garçon...

Il observa le sang au sol et soupira de nouveau. Il le regarda pour voir de quoi il s'agissait.

- Bienvenu parmit les vivant, ou plutot les mort pour toi. Je suis Mickaël et la tu es devant mon institue.

Il porta de nouveau sa cigarette a la bouche. Faisant briller ses lunette

"Ah."

Devant lui, il y avait quelqu'un. Quelqu'un avec des yeux bleus, vifs, et une attitude posée, sure d'elle. L'air de celui qui sait et dirige.

-Bienvenu mon garçon...

Donc, il était bien vivant. Plutôt surprenant. Vivant, et anesthésié, visiblement. Peut-être était-il juste engourdit? Dieu, il n'avait pas envie de ressentir les choses de si tôt...

- Bienvenu parmit les vivant, ou plutot les mort pour toi. Je suis Mickaël et la tu es devant mon institue.

... ah. .... comment?
Ce n'est pas parce qu'on est taillé dans le réflexe et l'action qu'on ne peut être surpris, voir choqué, par une telle réplique. Ça demande un certain temps d'adaptation, ainsi qu'un certain sang froid. Voir carrément du déni. Le jeune homme choisit un mélange des deux. Gardant son air détaché au possible, comme si cela lui arrivait tout les jours, il marmonna:

_ Bonjour...

Près de lui, les feuilles d'un arbres bougèrent. Du vent. Du vent, et pourtant lui, ne pouvait plus rien sentir. Etrange, et triste. Comme un déclic.
Un instant il resta là, perdu dans des abysses profondes, avant de se reprendre. Il ne comprenait pas le moins du monde se qui se passait et cela n'avait plus d'importance. Comme le jeu qu'un enfant rejette, lui rejetait tout ce qui se passait. Comme toujours.
Et, plus important. Un inconnu déclinait son identité, là, devant lui, comme s'il était un allié. Pire, il était venu à sa rencontre et lui souhaitait la bienvenue. 'pas comme s'il semblait menaçant, mais...

_ Pourquoi vous-êtes vous déplacé pour moi?