Une journée de plus dans ma vie d'humaine. Je m'étais toujours demander ce que j'allais bien pouvoir devenir après ma mort. Esprit ou Démon? Tel était la question. Avec ce que j'avais faites dans ma vie, la place d'ange ne m'étais pas attribuer. Je savais en effet que je n'avais aucune chance de pouvoir accéder au paradis. C'était la vie, et j'aurais pu finir mes jours en enfer, si je n'avais pas rencontrer Ama. C'est elle qui me donna envie de changer et de devenir... "Bonne". Malgré que mon envie de meurtre, de sang et de douleur persistait en moi, je tentais tant bien que mal de ne plu y pensée.

Qu'allais-je faire aujourd'hui? Je ne le savais pas encore. Certainement aller au port, pour changer d'air. Une fois de temps à autres n'était pas coutume a vrai dire. Après m'être habiller chaudement, vu le temps. Il ne me manquait plus qu'à me coiffer. Mais comment me coiffer? J'opta pour une fois, à attacher ma longue chevelure. Histoire de voir si les cheveux "court" m'allais bien. Je n'allais pas les couper, mais je voulais juste en donner l'impression. Je les remontèrent donc grâce a une barrette. Une fois cela fait, je m'enveloppa dans mon manteau bien chaud, enfila mes gants, mon écharpe puis mon bonnet. Une fois bien couverte je sortie.

Heureusement que le train n'était pas très loin du pensionnat. Cinq minutes à pieds suffisèrent amplement. Une fois arriver sur le quai, je du attendre encore quelques minutes dans le froid glacial de cet hiver. Je ne sentais déjà plu mon nez. Mon visage était glacée et je n'osais pas bouger. Quelle idée de sortir avec un froid pareil! Une fois dans le train, je m'empressa de me coller au radiateur, il y avait de la place assise mais celle-là ne me faisait pas plus envie que le chauffage. Lors du trajet, j'eue le temps de me réchauffer.

Le port, que vous dire sur ma venue ici. Pas grand chose, a part qu'ici c'était toujours animé. Même en hiver, je n'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs. Pour moi, la définition d'un port est la pêche, les bateaux ainsi que les marins. Rien d'autres. Ce n'était pas un endroit ou ont pouvait danser, boire ou encore faire les boutiques. Et pourtant, ici, c'était un vrai centre commerciale. Avec des alcooliques a chaque coin de rue. Ici, est d'ailleurs l'un des endroits les plus mal fréquenter. Je le sais car je venais souvent ici provoquer des bagarres à l'époque.


Je fixait le port, sans savoir quoi faire d'autres. Sur mes gardes, comme toujours. Il fallait que je demande à Kaorii ce que l'eau lui procurait comme sentiment, sachant qu'elle pouvait en créer et l'utiliser comme elle le souhaitait. Puis, en tournant mon regard vers un café, pensent qu'il serait grand toi pour moi de me prendre une boisson bien chaude, je remarqua une fille. Aux allures assez particulière devrais-je dire. Elle me fixait, un thé glacé à la main. Nos regards se croisèrent pour qu'au final, se soit mon tour de la fixer. Sans réelle raison.

A vrai dire, je me demandais surtout pourquoi me regardait-elle ainsi... Je ne l'avait jamais croiser, sinon, je m'en souviendrais. On ne croise pas une fille telle qu'elle tous les jours. Mon idée de boisson chaude me revint en tête, comme un déclic. Je m'approchais donc en même du café, ainsi que de la jeune fille. Un bref regard sur son bracelet, et mes yeux s'écarquillèrent pour ne laisser apparaître qu'une léger point noir, me servant de pupille. Je secoua la tête et alla acheter mon café long. Souhaitant qu'elle ne bouge pas de place, pour que je lui demande ce qu'elle était entrain de fabriquer avec mon visage.

Je me retourna, et par chance miraculeuse. Elle n'avait pas bouger de place, je fit quelques pas vers elle et m'arrêta dans son dos. Gobelet en carton à a main.

-Que faites-vous avec mon image?

Son les seules mots qui sortirent de mes lèvres. Mon regard était froid et mon visage fermé. Je n'aimais pas cela... Je n'aimais pas qu'on me piste. Qu'on ai une photo de moi ou bien que l'on me fixe, tout simplement, dans la rue. Qu'avait-elle en tête?

Comment ai-je pu repérer l'appareil photo? C'est pourtant "simple" quand on a l'habitude de regarder avec minutie ce qui nous entoure. Surtout quand une personne ne quitte pas un objet es yeux. Généralement, ce n'était pas sans raison. Et cette fille avait un style tellement particulier, que cela ne m'aurais guère surprise qu'elle cachait tout un tas de babiole dans son sac. Les gadgets avait l'air d'être l'un de ces penchants. Je la trouvait intéressante eu première abords. Mais les paroles qui suivirent elle, ne me plaisais pas du tout. Mon regard devint plus dur et froid, la mâchoire légèrement crispée. Je n'aimais pas qu'on pose des questions sur ma vie privée, encore moins quand on ne me connaissais pas. C'était irritable et insupportable!

J'allais lui répondre, lui exprimer ma façon de pensée et le droit d'auteur! Mais son "bracelet", si on peut l'appeler ainsi, se mit a parler. Je leva un sourcil et fixa le bracelet, intriguée. Par gadgets, je ne m'attendais pas une science aussi développer. Une technologie si poussée et avancée. Tout grand savant inventait des tas de choses futiles. Complètement folle. "Du verglas devant la maison", était-ce un code pour signifier un danger ou tout simplement la réalité? Je bu la dernière gorgée de ma boisson et écrasa le gobelet dans ma main. Si il pouvait parler, du moins Elle, elle savait bien faire d'autres choses. Une fois que la voix électronique arrêta de parler, je prit enfin la parole. Prenant bien soin de prononcer correctement chaque syllabe, en accentuant ma voix glacée avec un regard inexpressive.

-Tout d'abord, si vous ne voulez pas que l'on remarque votre gadget, il faudrait arrêter de le fixer quand vous faite une photographie. Ensuite, si vous connaîtrez l'endroit autant que moi, vous ne resterez pas fixe a une place bien longtemps. Ce qui veut dire, que vous êtes nouvelle ici ou alors, que vous n'avez jamais mit les pieds ici.


Iris. Drôle de nom. Tout était hors norme chez elle, jusqu'à l'originalité de son prénom. Son prénom qui me faisait penser a un oeil, un oeil qui voit tout et sait tout. Je ne sais pas comment ces parents ont fait, mais ils ont limite lu dans l'avenir en lui offrant ce prénom. Elle voyait et savait beaucoup trop de choses sur les gens. Cela se voyait sur sa façon de parler et d'observer le moindres des mouvements. Mais je n'allais pas dévoiler mon identité ici. Certainement pas ici.

-Je ne dirais pas identité, je souhaite qu'elle reste secrète, mais enchantée Mademoiselle Iris.

Ma voix était toujours aussi froide et monocorde. J'allais m'installer quand j'entendis :

-Shizuka! Regarde qui viens nous rendre visite de nouveau.

Un groupe de filles, qui était environs une dizaine tournèrent toutes la tête vers Iris et moi. Je les observait en coin, elles allait venir ici. Moi qui voulais garder mon identité secrète... Sa tombait à l'eau. Je n'aurais jamais du venir ici! J'aurais du rester bien sagement au pensionnat et m'ennuyer. L'une d'entre elle se mit a hurle :

-Hey! Mais c'est notre bonne vieille Shana avec la petite!

Mes paupières se fermèrent, je tentais de rester calme. Elles était au courant pourtant, que je haïssait qu'on hurle mon nom en pleine rue. Je fixa Iris, soupirant avant de lui dire :

-Nous devrions partir d'ici. Je n'aime pas attirer l'intention sur ma petite personne.

A vrai dire, j'aurais bien aimer laisser cette fille ici, elle était bien trop curieuse a mon goût. Mais la laisser avec de pareilles furies serait un meurtre prémédité. Et j'avais assez commis de meurtre ainsi dans ma vie. Je la prise par le poignet et commençais a partir vers les bateaux. Saluant les pestes de la main.

-Désolée les filles. J'ai juste pas le temps de vous causez.

Nous nous dirigeâmes donc vers le port, là ou d'immenses bateaux était garés. Prêt, cependant, a prendre le large d'un moment a un autre. Je m'assise sur un poteau, proche de la mer. Ayant une envie fulgurante de la toucher avec ma main. Pour me montrer que mes mains était propre, pas rempli de sang comme autrefois. Mais dans mon esprit, je savais très bien que j'étais souillée, et ce, pour toujours.